Cap sur le Québec et le Canada… abordables !
Collaboration spéciale

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs
Selon la Banque du Canada, en 2020, les Canadiens étaient en moyenne plus riches chacun de 5800 $ en raison d’économies liées à la pandémie. Les a-t-on déjà engloutis dans un nouveau comptoir de cuisine ? Les a-t-on mis de côté en vue du grand voyage qu’on se promettait de faire post-pandémie ? Parions que plusieurs investiront une partie de cette épargne dans des vacances estivales au Québec. Quatrième texte d’une série en quatre volets.
Pour Martin Soucy, président-directeur général de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, « ils seront nombreux à vouloir continuer à explorer la province comme ils l’ont fait l’été dernier », même si la fin des tests de dépistage pour entrer au pays, le 1er avril prochain, favorisera la reprise des voyages à l’étranger. « Ce n’est pas tout le monde qui a envie de prendre l’avion ! » dit-il.
Afin d’inspirer les voyageurs, les quatre ambassadeurs de « Québec, mon amour », l’opération charme de l’Alliance qui sera lancée en sol québécois le 5 avril, déclineront leurs coups de cœur. Sur le site Bonjour Québec, on pourra entendre par exemple le chef Stéphane Modat au sujet de l’authenticité de la culture autochtone.
« Le but, ce n’est pas de retomber amoureux du Québec, c’est de le rester », poursuit M. Soucy.
« Et puis, ici ou ailleurs, ça coûtera plus cher, alors, la vraie question, c’est : “est-ce que j’en ai pour mon argent ?” Et au Québec, la réponse est oui. »
Selon une formule forfaitisée ou indépendante ?
Ces deux dernières années, le ministère du Tourisme a fait en sorte que les Québécois en aient plus pour leur argent. Son programme « Explore Québec sur la route » a réuni quelque 1400 forfaits assortis de rabais de l’ordre de 50 % pour Montréal et de 35 % pour toutes les autres régions.
« La réponse a été très positive », dit Nathalie St-Jacques, gestionnaire de projets pour Explore Québec chez Agences réceptives et forfaitistes du Québec. Charlevoix, la Gaspésie, Québec, la Côte-Nord, le Bas-Saint-Laurent et les îles de la Madeleine se sont avérés les destinations les plus populaires.
À (re)lire
On ignore encore si les forfaits sur la route seront reconduits pour la belle saison, mais les forfaits aériens, qui concernent huit régions, dont Eeyou Istchee Baie-James et le Nunavik, seront vendus jusqu’en mars 2023. « Étant donné la conjoncture politique et sanitaire, c’est donc cet été qu’il faut s’offrir ce voyage de rêve en région québécoise éloignée ! » lance la gestionnaire.
Il n’empêche, a-t-on vraiment besoin d’aide pour organiser un séjour dans sa cour arrière ? « Il y a, en effet, souvent la perception qu’un forfait n’a sa raison d’être que si l’on souhaite voyager en groupe ou à l’étranger, explique Mme St-Jacques. Pourtant, le fait d’acheter un forfait signifie une économie de temps et d’argent, sans pour autant avoir à mettre de côté ses standards personnels de qualité et ses envies de découverte. »
À la carte
Chose certaine, si on organise soi-même son voyage, on a intérêt à ne pas tarder à réserver son hébergement ou sa place de camping. « En planifiant son séjour dès maintenant, on peut trouver des disponibilités dans les établissements les plus abordables ou avoir le choix des chambres économiques », dit Stéphanie Thibaud, directrice marketing pour Tourisme Gaspésie.
Soit dit en passant, réserver directement ses nuitées auprès de l’établissement plutôt que par l’entremise d’une agence de voyages en ligne (Trivago et cie) est avantageux pour l’hôte comme pour l’hôtelier (qui n’aura pas à verser de commission à ce tiers). Dans les hôtels du Groupe Germain, les clients en sont récompensés : on leur donne entre autres le choix de l’heure de leur départ.

Chez Tourisme Centre-du-Québec, Marie-Hélène Beaupré met en avant le positionnement géographique de la région. « Il est avantageux en ce sens qu’elle se trouve à moins de deux heures de route de plusieurs autres régions, dit la responsable des communications. Plusieurs de nos hébergements urbains offrent aussi la possibilité de faire des sorties près de l’hôtel, en se déplaçant à pied ou à vélo, ce qui permet d’économiser. »
Avis aux bienheureux propriétaires de voitures électriques, surtout par les temps qui courent : le réseau de bornes de recharge est bien développé au fil de la route des Navigateurs, qui traverse le Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches et le Bas-Saint-Laurent. Et la Société des traversiers du Québec accueille ces véhicules gratuitement sur ses bateaux.
Ici et là…
Les sites Web des associations touristiques régionales recèlent de bons trucs pour donner un répit à notre budget. Oui, on sait tous qu’un pique-nique à l’heure du lunch est plus économique que de s’attabler au restaurant, mais pour y mettre un peu de piquant, on pourrait s’approvisionner dans le plus beau marché fermier des parages. La plupart du temps, ce sera sous l’onglet « Blogue » du site en question qu’on trouvera un palmarès de ces marchés régionaux. Sur celui de Tourisme Charlevoix, il suffit de saisir « plaisirs gratuits » dans la barre de recherche du blogue pour découvrir des suggestions de visite. Pour la Gaspésie, c’est à l’adresse blogue.tourisme-gaspesie.com qu’on trouvera le billet « 10 attraits gratuits ».
De même, Destination Canada a de bons conseils à donner. Pour profiter du beau temps, tout en faisant une activité culturelle, une chasse à l’art public est tout indiqué, et Vancouver, Calgary, Toronto, Québec et Ottawa ne manquent pas d’œuvres à admirer. Et si jamais on projetait de visiter la vallée de l’Okanagan et que l’idée d’investir dans quelques bouteilles d’Osoyoos Larose plutôt que dans une chambre d’hôtel luxueuse nous souriait, on pourrait loger dans l’un des studios du campus de l’Université de la Colombie-Britannique, à Kelowna.
Quelles provinces autres que la leur les Québécois visiteront-ils cet été ? Outre celles de l’Ouest, tout indique qu’ils iront à Terre-Neuve-et-Labrador et feront un saut en France ! « Avec le guide sur l’Ouest canadien, celui sur Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon est l’un des plus populaires, la destination étant fort populaire depuis trois, quatre ans », dit Daniel Desjardins, président fondateur d’Ulysse. C’est vrai qu’un trajet de 90 minutes en bateau au départ de Fortune pour aller boire un coup de rouge chez Ma P’tite Cocotte en territoire français, c’est canon, surtout pour qui n’a pas envie de prendre l’avion !
Des vacances clés en main
* On consulte bonjourquebec.com, explorequebec.com et offres.destinationcanada.com
* On séjourne dans un sympathique tout-inclus au bord du lac Stukely, dans le parc national du Mont-Orford, chez Jouvence, un centre de villégiature particulièrement prisé des familles.
* On explore Lanaudière grâce aux forfaits de la coopérative solidaire Bonjour Nature. Ceux de l’été seront annoncés sous peu.
* On opte pour la formule tout-inclus du Club Med Charlevoix, à Petite-Rivière-Saint-François. Qu’est-ce qu’on fait, l’été, au premier club quatre saisons de la marque ? Du vélo de montagne dès la mi-juin, de la randonnée sportive ou une expérience de sylvothérapie entre une séance de yoga sensoriel, une trempette à la piscine et une excursion à Baie-Saint-Paul. Jusqu’au 3 mai, des rabais sont en cours pour des séjours jusqu’au 23 octobre.
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