Le bleuet sauvage

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs
Ne me dites pas que vous ne les attendez pas avec la plus grande impatience ! Après l’autocueillette des fraises et des framboises, nous voilà enfin arrivés à celle des bleuets sauvages. Cette petite baie, aussi surnommée la perle bleue du Québec, est savoureuse, regorge de nutriments et contribue à l’économie de plusieurs régions. Aussi bons au naturel que dans les tartes, trempés dans le chocolat ou en chutney en accompagnement d’une longe de porc, les bleuets servent même à faire du vin ! Pas de doute, le bleuet sauvage fait partie de la culture des Québécois et sa cueillette en famille ou entre amis demeure une tradition aussi indéboulonnable qu’à ne pas déboulonner ! Et vous, que faites-vous en fin de semaine ?
La nutritionniste Laurence Da Silva Décarie le conseille…
- Parce que le bleuet sauvage est plus petit et plus sucré que le bleuet cultivé et qu’il contiendrait plus d’antioxydants que ce dernier.
- Parce qu’il posséderait plusieurs variétés d’antioxydants et en grand nombre, dont certains joueraient un rôle dans la prévention de maladies cardiovasculaires et de certains cancers et pourraient même aider à la mémoire.
- Parce que ces petites baies qui font la fierté de plusieurs régions du Québec sont riches en fibres alimentaires et contiennent près de 85 % d’eau, deux éléments essentiels à une bonne santé digestive.
Le chef Simon Pierre Huneault propose…
- Une croustade aux pêches de l’Ontario et aux bleuets sauvages
- Une bagatelle à la crème d’érable et aux bleuets sauvages frais
- Des crêpes style « pancake » et sauce aux bleuets légèrement compotés