Le vaccin a un effet bénéfique visible sur le ralentissement de l’épidémie

Fin avril, Le Devoir publiait un graphique montrant la baisse du nombre d’hospitalisations liées à la COVID-19 chez les groupes d’âge les plus vaccinés. Voici une mise à jour de ce même graphique qui illustre, à nouveau, l’effet bénéfique du vaccin sur le ralentissement de l’épidémie.

Pour rappel, nous exprimons le nombre d’hospitalisations en fonction du maximum atteint au plus fort de la deuxième vague. Chez les personnes de 70 à 79 ans, par exemple, le nombre actuel est en deçà de 20 % de sa valeur de début janvier. La différence par rapport aux groupes plus jeunes — qui sont encore relativement nombreux sur les lits d’hôpital — est imputable en bonne partie à la vaccination.

Sur la mise à jour de notre graphique, on voit que les hospitalisations diminuent très rapidement chez les quinquagénaires. Les personnes de 55 ans et plus sont admissibles au vaccin d’AstraZeneca depuis le 8 avril. Les premières doses atteignent tout leur potentiel environ trois semaines après l’injection.

Pour les adultes de moins de 50 ans, on constate ces dernières semaines une certaine persistance des hospitalisations. Leur nombre diminue, mais moins rapidement que pour les groupes plus âgés. L’effet vaccinal apparaîtra certainement dans les prochaines semaines.

Et à terme, la seconde dose procurera une protection supplémentaire aux différents groupes d’âge. Selon les données les plus exhaustives jusqu’à présent, en provenance d’Israël, deux doses du vaccin de Pfizer protègent à 97 % contre les hospitalisations liées à la COVID-19.



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