J’appuie les centres de la petite enfance

J’ai eu le plaisir de travailler comme concierge dans un centre de la petite enfance. Cet emploi impliquait naturellement de faire de l’entretien ménager en dehors des heures d’ouverture de la garderie, mais aussi du travail d’entretien quand les enfants sont présents et parfois avec eux (les plus vieux), comme réparer une chaise brisée par l’un d’entre eux. Même chose pour la cuisinière, qui, lorsque les repas mijotaient, interagissait avec les enfants, en leur faisant, par exemple, décorer leur gâteau. Les enfants étaient fiers de participer. Tout ça pour dire que les employés de soutien méritent d’être considérés eux aussi comme des éducateurs, non qualifiés, peut-être, mais des éducateurs quand même. Il faut aimer les enfants, aimer leur apprendre des choses, connaître leurs limites, assurer leur sécurité et, bien sûr, rire avec eux. Les éducatrices et éducateurs ainsi que le personnel de soutien forment une équipe aux mêmes responsabilités, au service de l’enfant. Voilà pourquoi je suis en désaccord avec le gouvernement provincial actuel, qui refuse d’offrir les conditions de travail des éducatrices formées au personnel de soutien des centres de la petite enfance. Je ne vois là qu’une façon de limiter les dépenses tout en créant deux catégories d’employés dans une perspective future et probable de diviser le personnel afin de mieux régner.

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