Marche plus vite ou fais-toi frapper !

Félicitations au Devoir pour ses articles sur le transport à Montréal. C’est vraiment l’horreur pour les piétons, même lorsqu’on traverse sur un espace marqué de lignes blanches. Les conducteurs et conductrices passent autour de nous avec l’air peu aimable de se demander ce que nous faisons dans la rue ! J’aimerais aussi soulever un point dont on ne parle jamais. Quelle est la responsabilité des cyclistes ? AUCUNE. Cela me semble bizarre. Au fond, je ne veux pas dire tous, mais plusieurs font strictement ce qu’ils veulent : ils roulent sur les trottoirs, me coupent lorsque je traverse sur les lignes blanches, etc. Si un piéton se fait frapper, le cycliste peut continuer son chemin, et on ne le retrouve plus. Il y avait autrefois l’obligation d’avoir une plaque (on disait « licence ») sur sa bicyclette, mais aujourd’hui, rien. Il pourrait y avoir une forme d’enregistrement ou de façon de retrouver quelqu’un. La responsabilité est un principe éthique qui devrait s’appliquer à tous et toutes, même aux enfants. Il suffit de peu de choses pour se faire frapper sur un trottoir et subir une blessure handicapante pour longtemps. À Toulouse, par exemple, les bicyclettes et d’autres engins sur roues ont des sonnettes qui avertissent le passant de leur arrivée derrière lui. Le civisme, il est où dans cette ère de vitesse et de performance ?

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