

Les répercussions du conflit en Ukraine s’aggravent dans le monde
Des combats toujours acharnés à Severodonetsk et une impasse sur l’exportation de céréales accentuent les craintes.
Le système financier canadien a résisté au choc de la pandémie, mais il doit désormais composer avec plusieurs vulnérabilités, prévient la Banque du Canada dans sa revue du système financier 2022, publiée jeudi. Le nombre croissant de Canadiens ayant contracté de lourdes dettes hypothécaires, la forte inflation à l’échelle mondiale et les tensions géopolitiques font partie des risques.
La forte augmentation des prix des logements au cours des derniers mois a certes généré d’importants gains pour bon nombre de Canadiens, « mais ceux qui ont accédé à la propriété dans la dernière année seraient plus vulnérables dans l’éventualité d’une correction notable des prix » et compte tenu de la hausse des taux d’intérêt, avertit la Banque du Canada dans son rapport.
Haut taux d’endettement
Dans l’éventualité d’une récession mondiale qui pourrait avoir des répercussions sur le revenu des Canadiens, leur capacité d’assurer le remboursement de leurs dettes serait considérablement compromise — notamment pour ceux qui se sont mis dans une situation financière précaire pour acheter une propriété.
Selon la Banque du Canada, les Canadiens « ont été plus nombreux à souscrire des prêts hypothécaires importants par rapport à leur revenu et à opter pour des prêts à taux variables et des périodes d’amortissement plus longues » dans les deux dernières années.
Plus du quart des titulaires de prêts hypothécaires ont un ratio prêt-revenu supérieur à 450 %, signe d’un haut taux d’endettement — un niveau record.
« Placés face à une perte d’emploi, les ménages qui consacrent une grande partie de leur revenu au remboursement de leurs emprunts pourraient avoir du mal à continuer d’assurer le service de leurs dettes sans substantiellement diminuer leur consommation », prévient la Banque.
De plus, considérant la possibilité d’une baisse importante des prix des logements, « la diminution de l’avoir propre des ménages limiterait davantage la capacité de certains à utiliser des sources d’emprunt garanties, comme les marges de crédit hypothécaires ou le refinancement hypothécaire », note-t-on dans le rapport.
La Banque du Canada, comme le reste des banques centrales dans le monde, maintient par ailleurs ses efforts pour dompter l’inflation — bien que mise à rude épreuve par les perturbations persistantes des chaînes d’approvisionnement et par la guerre menée par la Russie en Ukraine, qui affectent les prix des produits de consommation.
Les banques centrales font face à « un exercice d’équilibre délicat » alors qu’elles doivent « réduire l’inflation tout en protégeant la reprise de l’après-pandémie et la stabilité financière globale », souligne le rapport.
La Banque du Canada note par ailleurs que le conflit en Europe a fortement poussé les prix des produits de base énergétiques à la hausse en plus de ralentir la transition vers des énergies plus propres. Cela conduirait à des évaluations des actifs à forte intensité carbone « plus éloignées du niveau auquel elles devront se trouver dans une future économie à faibles émissions ». Or, « le risque d’une réévaluation subite des actifs exposés aux risques climatiques s’est accru », estime la banque centrale.
Les risques de cyberattaques, qui sont en hausse depuis l’invasion russe de l’Ukraine, ainsi que la menace causée à la stabilité financière par les cryptomonnaies, sont d’autres vulnérabilités auxquelles le système financier canadien doit faire face.
Des combats toujours acharnés à Severodonetsk et une impasse sur l’exportation de céréales accentuent les craintes.
Le gouvernement harmonise son régime fiscal à la suite d’annonces d’Ottawa.
Un nombre croissant de Canadiens ont contracté de lourdes dettes hypothécaires, fragilisant leur situation financière.
Les parcours atypiques se multiplient pour les élèves doués ou ayant besoin de plus de temps pour apprendre.
Radio ou balado: Comment rajeunir un média centenaire? Et le faut-il vraiment?
Un an après l’obtention d’un diplôme postsecondaire, elles gagnent en moyenne 9% de moins que les hommes.
Artistes et collectifs s’emparent des façades et de la rue pour rassembler le public autour de messages forts.
Des proches de disparus plaident pour leur inclusion dans les soins prodigués aux personnes suicidaires.
La métropole retrouve lentement mais sûrement sa vigueur sportive d’avant la pandémie.
Le gouvernement Legault donnera son feu vert au projet de musée porté par Monique Giroux et Luc Plamondon.
L’APNQL a qualifié le bilan du gouvernement caquiste «d’historiquement décevant».