«Conversations with Friends»: d’autres «gens normaux»

La série est un autre récit d’apprentissage sur deux jeunes personnes en quête de reconnaissance.
Photo: HULU La série est un autre récit d’apprentissage sur deux jeunes personnes en quête de reconnaissance.

La série Normal People, mise en ligne au Canada au début de la pandémie, nous avait éblouis par sa justesse à raconter la longue et tortueuse histoire d’amour et d’amitié entre deux jeunes Irlandais issus de milieux très différents. Après cette adaptation du deuxième roman de Sally Rooney, il n’était pas tellement surprenant que son premier opus, Conversations with Friends, un autre récit d’amours et d’amitiés de jeunes gens en quête d’eux-mêmes, ait droit à une transposition au petit écran. Et le résultat non plus n’est pas très surprenant… quoique tout à fait réussi.

Conversations with Friends,un autre récit d’apprentissage sur deux jeunes personnes en quête de reconnaissance et de leur propre identité, compte sur à peu près la même équipe de création que Normal People, dont Alice Birch et Sally Rooney au scénario, et Lenny Abrahamson à la réalisation de plusieurs épisodes.

Cette histoire d’amitié malmenée d’étudiantes dans la fleur de l’âge après leur rencontre avec un couple d’artistes plus âgés profite du même genre de traitement patient et réaliste de relations interpersonnelles complexes, parfois cachées, et de la même délicatesse dans la façon d’aborder le tumulte intérieur des personnages et de mettre en scène la sexualité des protagonistes. 

La série profite également d’une distribution à la hauteur de ses ambitions, tout particulièrement la nouvelle venue Alison Oliver et Sasha Lane (American Honey) dans les rôles principaux, solidement appuyées par Jemima Kirke (Girls) et Joe Alwyn en époux trouble-fête. Dans de telles circonstances, on peut très bien se priver de surprises. Et savourer.

Conversations with Friends

Prime Video, dès le 15 mai

À voir en vidéo