«Je me soulève», d’Hugo Latulippe, décroche le prix du meilleur film canadien au Festival international du film sur l’art
![« Quelle joie ! […] Mon souhait serait que ce prix et cette première semaine de vie spectaculaire permettent à Je me soulève de se rendre au grand public », a réagi sur les réseaux sociaux le réalisateur.](https://media1.ledevoir.com/images_galerie/nwd_1172322_937362/image.jpg)
Le documentaire Je me soulève, d’Hugo Latulippe, a décroché le prix du meilleur film canadien lors de la 40e édition du Festival international du film sur l’art (FIFA), qui touchera à sa fin dimanche.
« Quelle joie ! […] Mon souhait serait que ce prix et cette première semaine de vie spectaculaire permettent à Je me soulève de se rendre au grand public. Que les cinémas le programment, que les commerçants de la distribution ouvrent la porte, fassent des essais, s’engagent dans la brèche et permettent aux Québécoises et Québécois des quatre coins de voir du cinéma documentaire québécois », a écrit le documentariste sur les réseaux sociaux vendredi.
Son long métrage suit la démarche artistique d’une petite troupe de théâtre dirigée par les sœurs Véronique et Gabrielle Côté, autrices, metteuses en scène et comédiennes. Des auditions à la direction des comédiens, en passant par l’assemblage des poèmes et la mise en scène, le documentaire suit chacune des étapes qui donnent vie à cette œuvre collective. Il porte à l’écran des artistes comme Ariel Charest, Catherine Dorion, Sarah Montpetit et Elkahna Talbi, avec des textes de Marjolaine Beauchamp, Dany Boudreault, Jean-Christophe Réhel ou encore Rodney Saint-Éloi.
Le jury a choisi Je me soulève pour « sa représentation positive de la passion et de l’espoir exprimés collectivement par de jeunes interprètes et poètes issus de tous les horizons ». « L’esprit vibrant des sœurs Côté au cœur de ce projet — qui croit au pouvoir des mots, de la poésie et de l’expérience subjective — est contagieux et superbement implacable », ajoute-t-on par voie de communiqué.
Le film Sergio Larrain, the Eternal Moment, de Sebastian Moreno, a quant à lui reçu le Grand Prix du festival. Le long métrage fait le portrait du regretté photographe chilien. « Ce beau film nous donne à connaître et à aimer un des plus grands chasseurs d’instants », indique le jury.
Dans cette 40e édition du FIFA, qui se tient à Montréal du 15 au 27 mars, 18 longs métrages et 20 courts métrages se retrouvaient en compétition.