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Les Industries Bonneville : soixante ans !

Les Industries Bonneville : soixante ans !

6 novembre 2021
La Saint-Étienne – Série Signature
Photo: Studio point de vue - Guillaume Gorini La Saint-Étienne – Série Signature
Contenu partenaire

Les Industries Bonneville soufflent leurs 60 bougies cette année. Forte de son expérience et toujours en regardant vers l’avenir, l’entreprise compte bien continuer d’innover pour demeurer le leader dans son secteur.

Tout a commencé en 1961. La fibre entrepreneuriale de Paul-Émile Bonneville vibre, malgré son métier de mécanicien dans les mines d’amiante de Thetford Mines. Lorsque la compagnie de fournaises pour laquelle il est vendeur le soir décide de fabriquer des maisons mobiles, il saute à pieds joints dans l’aventure. « Mon grand-père n’avait aucune idée de comment il allait faire ça. Il n’avait pas d’argent pour acheter la première maison, mais il a foncé », raconte son petit-fils Dany Bonneville, aujourd’hui coprésident de l’entreprise familiale.

Virage qualité Si pendant 30 ans, les maisons Bonneville étaient synonymes de « beau, bon, pas cher », l’entreprise a, à « l’âge adulte », décidé d’entreprendre un virage vers la qualité, multipliant le nombre de modèles offerts : Natur, Micro-LoftTM et, dernièrement, les maisons de prestige Signature, etc. La compagnie change aussi la façon de communiquer avec la clientèle en investissant dans des publicités soulignant la valeur des maisons. « Il fallait effectuer un virage. On a bien martelé notre message durant 30 ans, mais on devait faire comprendre qu’on misait maintenant sur la qualité », témoigne l’homme d’affaires.

Pas question donc de faire de compromis sur la qualité ni de déplacer la fabrication des maisons. « On pourrait importer des choses de Chine pour économiser, mais on essaie d’encourager au maximum tous les produits québécois. C’est avec le Québec qu’on a grandi. Si on est là après 60 ans, c’est grâce aux Québécois », rappelle Dany Bonneville.

Photo: Nat Lapointe Le modèle Micro-Natur de la série Micro-Loft.
Des inspirations de partout Si le coeur de l’entreprise est au Québec, l’esprit créatif est ouvert sur le monde. Pour proposer de nouveaux modèles chaque année, l’équipe de designers de Bonneville voyage aux quatre coins de la planète. Les maisons Enfant Soleil ont, par exemple, été inspirées par la Scandinavie ou encore par le mouvement de design américain mid-century dans les dernières années. « On crée toujours de nouveaux modèles. Ainsi, on prend de l’avance sur nos compétiteurs », fait remarquer M. Bonneville. Reste que chaque maison est bâtie sur mesure, alors que le mariage de plusieurs modèles est possible à partir des idées et des besoins des clients.

Le succès de l’entreprise et son expansion des dernières années ont d’ailleurs nécessité un agrandissement du siège social à Beloeil, qui occupera 12 000 pieds carrés, dont la moitié sera réservée au bien-être des employés : lounges extérieur et intérieur, espace pause-café, gym. « On prône les saines habitudes de vie », souligne celui qui est par ailleurs un grand sportif.

Le regard tourné vers l'avenir « C’est certain que le défi de transférer l’entreprise à la quatrième génération est grand », remarque Dany Bonneville. En effet, il est extrêmement rare qu’une entreprise perdure au-delà de la deuxième génération : sept entreprises sur dix ne réussissent pas à le faire. De ces trois qui ont du succès, 70 % ne passent pas à la troisième, et ainsi de suite. À peine 0,5 % des entreprises réussissent à perdurer sur quatre générations. « Aujourd’hui, les marchés changent tellement, on doit rester très attentifs », indique l’entrepreneur.

La pandémie a poussé les différentes équipes à innover, considérant d’abord la fermeture de l’usine pendant un mois en mars 2020, puis l’impossibilité de faire des visites en personne. « C’était notre chance de nous réinventer. On a trouvé de nouvelles façons de rejoindre nos clients. Après un mois, nous avions créé de nouveaux outils pour les faire vibrer autant que s’ils étaient sur place ! » relate-t-il. L’entreprise ne craint pas de se réinventer et de réagir rapidement aux circonstances, ne tenant jamais pour acquis que le passé est garant du futur.

Photo: Claudie Lavoie - Studio Le ciel Le modèle Jayden de la série Natur.
Des modèles pour tous les goûts L’entreprise reste à l’écoute de ses clients et à l’affût des tendances. Après l’immense succès de la série Natur, un concept d’avant-garde développé il y a une quinzaine d’années par l’équipe de designers chapeautée par Éric Bonneville, l’entreprise en a conçu une plus petite version en réponse à la tendance des micromaisons, donnant naissance à la série Micro-LoftTM. « Les gens aimaient nos maisons Natur, dans lesquelles on ne fait qu’un avec la nature, mais cherchaient des maisons d’environ 800 pieds carrés à petit prix », explique Dany Bonneville. Celles-ci reprennent l’esprit de la série Natur, qui fait de la maison un outil de ressourcement instantané : plafonds en bois qui se prolongent à l’extérieur, fenêtres du plancher au plafond, poutres en bois exposées. « Le paysage fait partie du salon », précise M. Bonneville. La série Natur et toutes ses déclinaisons répondent ainsi à un besoin d’efficacité et de bien-être.

À l’autre bout du spectre, ce sont les clients qui ont également amené Bonneville à investir le marché des maisons d’une superficie de 7000 à 10 000 pieds carrés. « Tranquillement, nos clients nous ont amenés vers notre série Signature, en partant de nos maisons Natur, mais en les voulant plus grandes. Ils nous ont conduits à repousser nos propres limites », raconte M. Bonneville.

Bonneville a en outre voulu répondre à l’urgent besoin de place dans les écoles primaires québécoises, en offrant des espaces modulaires chaleureux, stimulants et fonctionnels, grâce à ses Classes Nature. Poussant encore davantage le concept de la série Natur, ces modules évolutifs et adaptables se démarquent par leur architecture moderne, par l’utilisation de matériaux chaleureux (bois) et par une fenestration abondante, propres à favoriser l’apprentissage dans les meilleures conditions possibles. Plus d’une centaine de Classes Nature ont été déployées au Québec depuis 2017.

Photo: Guylaine Proulx - Studio Point de vue Le modèle Natur-H de la série Natur.
L'entrepreneuriat dans l'ADN Les Industries Bonneville sont une aventure familiale depuis leur début, le grand-père visionnaire incluant ses fils et ses filles dès les balbutiements de l’entreprise. « Mon père a acheté la première maison modèle, où nous vivions aussi », se souvient le petit-fils du fondateur. Paul-Émile n’ayant pas l’argent nécessaire pour acquérir une maison modèle, il a en effet demandé à son fils André, le père de Dany, d’en acheter une et d’y vivre pour pouvoir la faire visiter à des clients potentiels. Pour mieux contrôler la qualité des maisons, la production et les modèles, le patriarche achète une première usine à Beloeil en 1977, dont la direction sera reprise par son fils Normand, qui améliorera ensuite sa productivité et sa rentabilité.

Grâce à la deuxième génération, qui ouvrira plusieurs bureaux de vente et une deuxième usine, le nom de Bonneville sera connu à travers le Québec. La troisième génération, elle, amènera l’entreprise à un autre niveau. « On a changé complètement les modèles de maison, la façon de communiquer, et on a aussi effectué un grand virage sur la qualité de nos maisons », explique Dany Bonneville, lui-même de la troisième génération impliquée dans l’entreprise. Avec ses 40 000 réalisations, sa production de 15 000 pieds carrés par semaine, ses 350 employés à travers le Québec et l’Ontario, ses 15 succursales et ses 2 usines, on peut dire que les multiples transitions ont été un succès.

« Notre grand-père avait un esprit d’entrepreneur extrêmement fort et il était visionnaire. Sa force et celle de la famille est d’avoir réussi à transférer cette vision et cet esprit de génération en génération. C’est un ingrédient important dans le succès de l’entreprise », fait remarquer Dany Bonneville.

Même si concilier famille et entreprise n’est pas toujours facile, la vision commune, la capacité à se serrer les coudes dans les périodes difficiles, le respect et la capacité à faire des compromis assurent l’harmonie. « Ce n’est pas simple ; plusieurs émotions qu’on ne voit pas habituellement dans une hiérarchie standard d’entreprise surgissent », concède-t-il. Il faut accepter que certains quittent l’entreprise et vendent leurs parts à ceux qui restent : « Il faut transmettre l’entreprise à des gens qui ont la passion, parce que ça en prend beaucoup », conclut-il.

Photo: Nat Lapointe Le modèle Haut-perchée de la série Signature.
La mission philantropique, partie intégrante de l'entreprise « Bonneville, c’est un tout », explique Dany Bonneville. En effet, la mission philanthropique de Bonneville fait partie intégrante de l’entreprise depuis 15 ans. « On a compris qu’on pouvait avoir un effet de levier important pour les fondations grâce à notre chapeau d’entrepreneur, plutôt que de simplement donner de l’argent », ajoute-t-il.

Bonneville s’est par exemple associée à la Fondation Opération Enfant Soleil en lui bâtissant une maison à faire tirer au sort, qui a permis d’amasser près de 3 millions de dollars en vente de billets en 2021. Les Industries Bonneville construiront bientôt la huitième maison Enfant Soleil, qui n’a pas encore été dévoilée et dont l’inspiration vient du Japon. Dany Bonneville est par ailleurs l’instigateur de la certification Entreprise Enfant Soleil, qui identifie clairement les compagnies qui soutiennent la Fondation.

Le coprésident a plus récemment mis sur pied le Défi 808 Bonneville, qui amasse 500 000 $ par année depuis cinq ans au profit de la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec. Ce défi à vélo a été inspiré par une course, le 508, à Death Valley sur 48 heures, que Dany Bonneville a voulu amener à Tremblant. En plus de se dérouler dans un climat moins hostile, la course a été démocratisée puisqu’il est possible de parcourir de 80 à 808 km durant un week-end. Les profits sont redistribués aux athlètes étudiants : Erik Guay, Annie Pelletier, Leylah Fernandez et Félix Auger-Aliassime ont profité de ces bourses. « Ces jeunes sont nos leaders de demain », souligne M. Bonneville.

INNOVER, ENCORE ET TOUJOURS


Une des forces de l’entreprise reste son agile capacité d’adaptation. « Mon grand-père a vite compris sa clientèle », raconte Dany Bonneville. Les maisons mobiles s’adressaient au départ aux jeunes couples — un marché alors délaissé —, qui pouvaient devenir propriétaires au même prix qu’un loyer. Le fondateur a en effet développé un produit unique pour ce segment niché, alors qu’il leur proposait des maisons mobiles meublées en plus d’un terrain en location à 10 $ par mois !

Si les modèles simples de bungalow restèrent longtemps conventionnels, le temps d’acquérir une solide base d’expérience et de qualité, les Industries Bonneville n’ont jamais cessé d’innover. Pour rester à l’avant-garde, Bonneville s’est donné le mandat d’investir 10 000 heures par année en recherche et créativité. « On ne s’est jamais assis sur nos lauriers, on a continué d’investir pour créer, pour développer de nouveaux modèles, de nouvelles façons de bâtir les maisons et de communiquer. On veut être en avant de la vague », insiste Dany Bonneville. La recherche porte autant sur les modèles que sur les techniques d’assemblage. « On cherche constamment de nouvelles façons d’améliorer la qualité de nos produits », renchérit-il.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.

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